Imaginons cette histoire : une espèce prend le pouvoir et agit comme si
les millions d’autres espèces de la Terre n’étaient qu’un élément de décor,
un amas de ressources à épuiser.
Mais est-ce vraiment une histoire ?
Questionnons nos relations au vivant, a-t-on toujours considéré le monde qui nous entoure comme un consommable à valoriser parce qu’il nous est utile ou à détruire parce qu’il nous dérange
Quelles différences, quelles ressemblances entre nous, humains, et
les autres vivants avec lesquels nous partageons notre territoire,
comment nous identifions-nous par rapport à eux ?
Sommes-nous confrontés à des problématiques communes ?
CONT.ext.E
°° Son – Tendre l’oreille
Nous allons réaliser dans nos quartiers des explorations sonores où se juxtaposent des contes et des
jeux d’écoute du paysage.
Prenons le temps de nous arrêter et d’écouter l’entour, de reprendre contact avec notre environnement.
°° Corps – Pousser sur ses pieds
Un conte performé sous la forme d’un grand jeu, sur un mur d’escalade.
Nous allons écouter notre
corps, tisser des liens entre humain et non-humain et ainsi inventer un peu plus la carte de nos
territoires partagés.
°° Graph – Tracer nos déplacement
Nous allons tracer, découper, décalquer, partager nos histoires de déplacements et avec tout ça
créer un fanzine collectif.
Ateliers Conte et Écoute
L’écoute,
le paysage sonore
En classe, écoute de différents récits, contes merveilleux.
En extérieur, séances d’écoute
du paysage sonore.
La création d’un récit
Jeux d’imagination autour du langage afin d’expérimenter des situations, de créer du commun
à partir du ressenti de chacun, de chacune.
Création d’un récit : protocoles d’improvisation à plusieurs, structure du récit.
Jeux avec la voix, l’adresse au public, l’énoncé clair de l’histoire.
Thèmes de réflexion
Nommer l’autre pour le rendre visible ;
quel mode d’être au monde, en prenant en compte la singularité de chacune, de chacun ;
quelles règles de cohabitation avec les autres vivants à l’échelle du quartier.